« Je ne suis pas Alzheimer.
Je suis moi. »

Parce que derrière chaque diagnostic, il y a une personne. Changeons le regard que nous posons sur la maladie d'Alzheimer.

Repérons les signes plus tôt

Pour établir un diagnostic dès l’apparition des signes précurseurs de la maladie.

Agissons plus tôt

Pour se donner les moyens de mieux vivre avec la maladie et de prévoir l’avenir suivant un diagnostic précoce.

Parlons-en plus tôt

Pour démystifier la maladie d’Alzheimer

Changer le regard que nous posons sur la maladie d’Alzheimer, c’est d’abord mieux comprendre ce trouble neurocognitif. Tant que les personnes atteintes de la maladie seront réduites à leur diagnostic et aux préjugés qui l’entourent, il sera difficile d’avancer comme société.

Alors, pourquoi est-ce aussi important d’en parler maintenant – et ce, quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine?

Parce que d’ici 2050, les chercheurs estiment que le nombre de personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer pourrait doubler au Québec (passant de 170 000 en 2020 à 360 000 en 2050)*.

Parce que le repérage précoce de la maladie fait une réelle différence dans la vie des personnes atteintes et de leurs proches, en les aidant à préserver leur dignité, leur autonomie et leur qualité de vie le plus longtemps possible.

Pour provoquer ce changement, nous devons d’abord reconnaître le rôle que nous pouvons tous jouer pour briser la peur et la honte qui isolent, et les stigmas qui persistent. Parler de la maladie d’Alzheimer en toute transparence, c’est ouvrir la porte à plus de compréhension, de soutien et de solidarité, dès aujourd’hui.

* Pour en savoir plus, consultez l’Étude phare de la Société Alzheimer du Canada.

Pour mieux comprendre notre rôle

Les troubles neurocognitifs tels que la maladie d’Alzheimer sont multiples, complexes et en constante évolution.

Repérons les signes plus tôt

Pour favoriser le repérage précoce de la maladie d’Alzheimer

Grâce aux avancées scientifiques qui se multiplient, nous savons que nous pouvons avoir un impact significatif sur l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Intégrons dès maintenant la santé cognitive à nos discussions et à nos habitudes de vie.

Surtout, donnons-nous collectivement le courage d’intervenir dès l’apparition des premiers signes.

10 signes

précurseurs à reconnaître pour repérer la maladie plus tôt

Avoir des oublis fréquents ou ne pas retenir les nouvelles informations.

Il est normal d’oublier un rendez-vous, le nom d’un collègue ou un numéro de téléphone, et de ne se le rappeler que plus tard.

Les personnes ayant un trouble neurocognitif ont toutefois des oublis plus fréquents que la moyenne, et peuvent avoir de la difficulté à se souvenir des informations récentes.

Oublier comment faire ses routines et tâches habituelles, comme préparer les repas ou s’habiller.

Il arrive aux gens très occupés d’être tellement distraits qu’ils oublient de servir une partie du repas et ne s’en souviennent que plus tard.

Les troubles neurocognitifs peuvent toutefois rendre difficiles les tâches les plus familières, comme préparer un repas ou jouer à un jeu.

Oublier ou substituer des mots (les mots utilisés ne sont pas adaptés à la conversation).

Tout le monde a parfois de la difficulté à trouver les bons mots pour exprimer ses pensées.

Les personnes ayant un trouble neurocognitif peuvent toutefois oublier des mots tout simples ou leur substituer d’autres mots, ce qui les rend parfois difficiles à comprendre.

Ignorer le jour de la semaine ou se perdre dans un endroit connu.

Vous est-il déjà arrivé d’oublier le jour de la semaine ou de ne plus savoir ce que vous veniez chercher dans une pièce? C’est normal.

Les personnes ayant un trouble neurocognitif peuvent toutefois se perdre sur leur propre rue. Elles oublient parfois le chemin emprunté et ne savent plus comment retourner chez elles.

Ne pas voir un danger évident pour la santé ou la sécurité (la sienne ou celle des autres).

Il arrive à tout le monde de prendre de mauvaises décisions, comme reporter un rendez-vous médical quand on ne se sent pas bien.

Pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, le jugement est touché. Elles peuvent par exemple ne pas remarquer un problème médical évident ou porter des vêtements chauds en pleine canicule.

Avoir de la difficulté à gérer ses finances ou à comprendre la nature et la fonction des chiffres.

Certaines tâches faisant appel à la pensée abstraite – comme la gestion des finances – donnent du fil à retordre à bien des gens.

Les personnes ayant un trouble neurocognitif, par contre, ont parfois de la difficulté à reconnaître les chiffres et à comprendre comment les utiliser.

Ranger des objets dans des endroits inusités.

Qui n’a jamais égaré son portefeuille ou ses clés? C’est loin d’être anormal.

Cependant, les personnes ayant un trouble neurocognitif rangent souvent les objets dans des endroits inusités (ex. : télécommande dans le réfrigérateur).

Présenter des changements radicaux de l’humeur, de la personnalité ou du comportement.

Il nous arrive à tous d’être tristes ou maussades, ou d’avoir des sautes d’humeur.

Chez les personnes ayant un trouble neurocognitif, les changements sont toutefois marqués : elles peuvent passer du calme aux larmes ou à la colère sans raison apparente, sembler désorientées, craintives ou méfiantes, s’isoler et agir différemment que d’habitude.

Ne plus avoir envie de passer du temps avec ses proches ou de participer à des activités que l’on aime.

Il est normal de se lasser du ménage, du travail ou des obligations sociales de temps à autre; mais généralement, c’est passager.

Chez les personnes ayant un trouble neurocognitif, ce désintérêt est souvent plus profond et peut se transformer en apathie. Elles peuvent avoir besoin d’encouragements pour participer aux activités.

Avoir de la difficulté à bien voir les objets ou à interpréter les informations visuelles et spatiales.

Les troubles neurocognitifs peuvent affecter la vision, la perception de la profondeur et la motricité. Les personnes touchées peuvent par exemple ne pas voir certains obstacles sur leur chemin, ou avoir de la difficulté à placer un objet sur une table.

Il arrive qu’un trouble neurocognitif soit à l’origine de ces problèmes; consultez un médecin ou un ophtalmologiste pour en avoir le cœur net.

Meilleure santé cognitive : comprendre les facteurs de protection et de risque

La santé cognitive est influencée par une combinaison de facteurs. Mieux les comprendre permet de poser des gestes concrets plus tôt.

Facteurs de protection

Pour favoriser une meilleure santé cognitive à long terme, ajoutez ces bonnes habitudes de vie à votre routine quotidienne : bougez plus, mangez mieux, stimulez votre esprit, restez socialement actifs, apprenez à gérer votre stress, etc.

Facteurs de risque

Bien que nous n’ayons aucun contrôle sur certains facteurs de risque tels que l’âge ou la génétique, il est néanmoins possible d’agir proactivement sur plusieurs autres : hypertension artérielle, tabagisme, diabète de type 2, obésité, manque d’activité physique, mauvaise alimentation, consommation excessive d’alcool, faible stimulation cognitive, dépression, lésions cérébrales traumatiques, perte auditive et isolement social.

Apprenez-en plus sur…

Les avantages du
diagnostic précoce

Les facteurs
de protection

Les facteurs
de risque

Agissons plus tôt

Pour intervenir efficacement ensemble

Nous avons tous un rôle à jouer. Parlons plus tôt de la maladie d’Alzheimer pour briser les stigmas. Repérer les signes dès leur apparition et agir rapidement permet d’accéder aux ressources spécialisées, de mieux comprendre la situation et de prendre des décisions éclairées.

Nous ne pouvons pas tout contrôler. Mais nous pouvons choisir de ne pas attendre.

Homologation du lécanémab : une avancée majeure qui confirme l’importance d’agir plus tôt

Santé Canada a récemment approuvé le premier traitement reconnu scientifiquement pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer au stade précoce du déclin cognitif – le lécanémab.

Cette nouvelle marque une avancée majeure pour les milliers de Québécois qui vivent avec un diagnostic récent d’Alzheimer et leurs proches.

Pour en parler plus tôt…

Contactez-nous pour obtenir des réponses à vos questions, des ressources et du soutien.


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